Cher.e.s administré.e.s,
Nombreux sont les Bouzigaudes et les Bouzigauds à m’avoir interpellé suite à la parution sur Midi Libre de l’article « un conseil municipal sous tension ».
Le conseil municipal était en effet invité à se réunir le mardi 15 octobre pour délibérer sur une quarantaine de points.
Une majorité de ces délibérations visait à l’approbation de devis aussi basiques que l’achat de cartouches d’encres, d’un tampon dateur, de 20 ramettes de papier A4 ou d’une batterie, faisant suite au retrait de délégations engagé par les élus frondeurs.
Le ridicule de la situation prêterait à sourire, s’il ne mobilisait pas les agents municipaux sur une complexification administrative inutile, au nom d’une prétendue meilleure démocratie qui vient critiquer le fonctionnement des 35.000 autres communes de notre pays.
D’autres sujets, bien plus structurants, ont été abordés lors de ce conseil.
Tout d’abord un groupement de commande qui réunit l’ensemble des communes de l’agglomération. Ce groupement de commande permet, par effet de levier, de réaliser des économies substantielles grâce à l’achat groupé avec d’autres acteurs institutionnels, tout en déchargeant les agents municipaux des démarches inhérentes à tout marché public.
Ce groupement de commande a été rejeté par les élus frondeurs, bien que les termes soient les mêmes que ceux votés à l’unanimité l’an dernier. Le conseil municipal devra donc négocier, en direct, avec les opérateurs des travaux de voirie, de la maintenance des extincteurs publics, de la surveillance des installations d’eau chaude ou de la caractérisation des enrobés bitumineux, entrainant une hausse des coûts particulièrement importante pour notre budget.
Drôle de manière de réduire des dépenses de fonctionnement qu’ils jugeaient pourtant dispendieuses, avant que la Cour des Comptes vienne saluer la gestion exemplaire de notre commune. Les Bouzigauds ne sont pas dupes.
Ils le seront d’autant moins que les élus frondeurs ont déjà trahi leur premier engagement pris au travers d’un tract diffusé aux habitants : celui de mettre en œuvre les projets pour lesquels la liste Agir pour Bouzigues avait été élue.
Deux projets majeurs, pourtant attendus avec force par les associations sportives et culturelles, ainsi que par les parents d’élèves, ont été rejetés : l’aménagement du plateau sportif en bord d’étang et la création de la salle de danse et d’expression corporelle.
Le plateau sportif devait permettre la création d’un boulodrome, d’un mini terrain de foot, d’un parcours de santé et la rénovation des terrains de tennis, au bénéfice des associations sportives du village. Ce projet a été rejeté avec force par les élus frondeurs.
Ce projet était pourtant nécessaire tant pour favoriser la pratique sportive au plus grand nombre, que pour libérer la cave coopérative, qui doit devenir à terme une salle polyvalente accueillant la Maison des Associations. Cette prise en otage laisse pantois le monde associatif et tous les bénévoles qui s’engagent chaque jour pour le faire vivre.
Le plateau tertiaire situé au 1er étage de l’école, qui devait être reménagé pour accueillir une salle de danse et d’expression corporelle ainsi qu’un espace dédié aux activités périscolaires, a également fait l’objet d’un rejet par les élus frondeurs.
Un rejet qui se fait au détriment de l’école de danse, des enfants du centre de loisirs et des différentes associations qui auraient pu bénéficier de ce lieu réhabilité.
Là encore, la trahison faite par les élus frondeurs du premier engagement qu’ils avaient pris au travers de leur tract interrogent les Bouzigaudes et les Bouziguauds.
Nous leur réitérons, accompagné par l’équipe municipale qui m’entoure, notre pleine volonté de défendre l’intérêt général et les projets pour lesquels nous avons été portés aux responsabilités, face aux manœuvres politiciennes mises en œuvre par les élus frondeurs, qui déjà trahissent leurs engagements.
Votre Maire
Cédric Raja